REVOLUCIONÁRIOS FRANCESES DO RAP – PRECISAMOS DE REVOLUÇÃO

BESOIN D`ÉVOLUTION – RÉVOLUTION

MÉDINE

On rencontre son destin Sur les chemins que l'on emprunte pour mieux l'éviter Parti pour combattre le déclin J'me suis libéré d'mes besoins pour léviter Pour mieux élever ma Nation La même qui me considère comme un problème plutôt qu'une solution Il y a le mot "love" dans "révolutionne" Avec un canon à onde, j'fais la rélovution ! Besoin de changer les belles paroles en de belles actions Besoin de tourner les paraboles de nos cœurs vers la réflexion Besoin de changer l'état du peuple et l'État de sa condition Besoin de faire construire des écoles, pour mieux démolir des prisons Besoin de Prendre de la hauteur, entrer dans les auteurs Besoin d'être l'instigateur, le parfumeur de ma propre odeur Besoin de m'libérer de la peur D'écrire le livre pas d'être l'acteur Besoin de dealer de la sueur D'être leader parmi les suiveurs Je n'ai plus peur ! Peur, peur, peur... Rélovution, rélovution, rélovution J'ai besoin de rélovution Élève la voix ! Lève le bras ! Lève la voile ! Trouve la foi ! Enlève le mal ! Allège le poids! Lève le poing ! Prouve l'exploit ! Rélovution, rélovution, rélovution J'ai besoin de rélovution Élève la voix ! Lève le bras ! Lève la voile Trouve la foi ! Enlève le mal ! Allège le poids ! Lève le poing ! Trouve l'espoir ! On a besoin d'agir Car le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien On gâchera trente ans de nos vies Si on voit le monde à cinquante ans comme on le voyait à vingt Prisonniers de nos besoins Être libre c'est avoir des longueurs de chaîne plus grandes que le voisin Il y a le mot "Rêve" dans "Révolution" Au revolver à son j'viens faire la rélovution ! Besoin d'envoyer les têtes plus haut que la stratosphère Besoin d'aboyer dans les quartiers bien plus fort que leurs chiens n'peuvent faire Besoin d'engendrer les caractères sur la matrice de nos pères Besoin d'enterrer la hache de guerre pour que la paix sorte de terre Besoin de, désherber tous les cœurs, déserter les bunkers Besoin d'être l'agriculteur, le semencier de mon propre sort Besoin de dynamiter les peurs, changer ces dix années de labeur Besoin de designer nos rapports pour mieux redynamiser les cœurs N'ayons plus peur ! Peur, peur, peur... Nous sommes des rélovutionnaires Un jour on lève le poing, un jour on forme un cœur avec les doigts Où sont mes fréres missionnaires ? Ceux qui n'ont pas peur de nager aux côtés de l'homme qui se noie Les hommes fêlés qui laissent passer la lumière Ceux qui veulent planter leur bannière en terre lunaire Tant qu'il y a d'la vie, il y a de l'espoir dit-on Sur un tank à vibrations, j'mène la rélovution ! Jamais un album ne m'aura pris autant de temps... Cinq ans, cinq ans d'absence, cinq ans d'épreuves, de remise en question, de doutes... Alors quand les professionnels de la musique, analyseront les ventes de la première semaine... moi, je me souviendrais des heures de studio inchiffrables, de toutes les fois où j'ai dis à ma femme : "je reviens dans deux heures grand max", de ces nuits blanches qui ne prenaient fin qu'avec la sonnerie de l'école maternelle "Edouard Vaillant", des discussions avec Proof et Salsa, des marathons à travers la France, de salles de concert en cabine d'enregistrement. On se souvient surtout dans ces moments, de tout ce que les gens ne pourront que supposer. J'me donne pas d'excuse, je ne cherche pas à susciter une quelconque empathie. J'ai pas à me plaindre, on pourra certainement me compter parmi les chanceux. J'marche avec les mêmes gars depuis la primaire. Le rap nous a réuni et aujourd'hui le rap nous fait vivre. J'essaie juste de rappeler, qu'il n'y a pas de victoire sans effort. Et qu'on oublie souvent, qu'il y a le mot "homme" dans "album"

Encontram o destino Nos caminhos que usam para evitá-lo Parti para lutar contra a decadência Estou livre das minhas necessidades para levitar Para a ascensão da minha Nação A mesma que me considera um problema, não uma solução Existe a palavra “amor” na “revolução” Com uma arma sonora, faço a revolução! Preciso transformar palavras bonitas em gestos bonitos Preciso transformar as parábolas do nosso coração em reflexão Preciso transformar o estado das pessoas e o Estado de sua situação Precisamos construir escolas para demolir prisões  Precisamos de Ficar chapados, diga o nome dos responsáveis Precisamos ser os questionadores, os perfumadores de nossos próprios odores Precisamos nos livrar de nossos medos Escrevermos o livro, não sermos o ator Precisamos vender nosso suor Sermos líderes entre seguidores Eu não tenho mais medo! Medo, medo... Revolução, revolução... Precisamos de revolução Levantar a voz! Erguer os braços! Içar velas! Fazer a hora! Varrer o mal! Tirar a culpa! Erguer o punho! Tente isso! Revolução, revolução... Preciso de revolução (...) Ache a esperança! Precisamos agir Porque o mal só precisa de que os bons não  façam nada Vamos perder 30 anos de nossas vidas Se virmos o mundo aos 50 anos como víamos aos 20 Prisioneiros de nossas necessidades Ser livre é ter correntes mais compridas do que a do vizinho Existe a palavra “sonho” na “revolução” Com a arma na mão, venho fazer a revolução Preciso lançar as cabeças mais alto do que a estratosfera Preciso latir pelos quarteirões mais forte do que seus cachorros Preciso criar personagens à imagem de nossos pais Preciso enterrar o machado para que a paz surja da terra Preciso tirar as ervas daninhas dos corações, desertar os bunkers Preciso ser agricultor, o semeador de minha terra Preciso dinamitar os medos, transformar esses dez anos de trabalho Precisamos reportar nossos feitos para reanimar os corações Não temos mais medo! Medo, medo... Somos os revolucionários Um dia se ergue o punho, noutro se faz um coração com os dedos Onde estão meus irmãos revolucionários? Aqueles que não têm medo de nadar ao lado de quem se afoga Os homens com frestas, por onde passa a luz Aqueles que querem fincar a bandeira na lua Enquanto houver vida, haverá esperança, como se diz Numa tanque de vibrações, lidera a revolução! Jamais um álbum me tomou tanto tempo... Cinco anos, cinco anos de ausência, cinco anos de provações, de questionamentos, de dúvidas... Mas quando os profissionais da música, analisam as vendas da primeira semana... Eu me lembrei das incontáveis horas de estúdio, de todas as vezes que disse à minha esposa: “Volto em duas horas, no máximo”, de todas as noites sem insone que terminavam apenas quando siava a música de jardim de infância “Edouard Vaillant”, das discussões com Proof et Salsa, das maratonas de viagens pela França, shows e salas de gravação. Lembramos desses momento especiais, tudo o que as pessoas podem apenas imaginar. Não me desculpo, não procuro suscitar qualquer simpatia. Não tenho do que reclamar, considerem-me sortudo. Marcho ao lado dos mesmos caras desde o primário. O rap nos reuniu e atualmente nos mentem vivos. Tento apenas me lembrar de que não há vitória sem esforço.  E que nos esquecemos frequentemente de que não há a palavra “homem”dans em “álbum”.

Rubem L. de F. Auto